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La résilience du marché du crédit immobilier face au reconfinement

À ce titre, les banques continueront à réceptionner et à traiter les nouveaux dossiers d’emprunt. De leur côté, les courtiers vont travailler à distance pour pouvoir accompagner leurs clients et poursuivre les négociations auprès des établissements bancaires.

En ce qui concerne les taux d’intérêt, la tendance se stabilise et les professionnels du secteur observent même une légère baisse.

Des délais de traitement des dossiers non impactés

Même si les futurs acheteurs ne peuvent pas visiter les biens qui les intéressent durant cette période, ils peuvent amorcer la préparation de leurs dossiers de crédits. Comme le traitement est assuré par des salariés en télétravail à l’aide de logiciels spécifiques, les emprunteurs n’ont pas à craindre de la rallonge des délais.

Le télétravail est également au programme pour les courtiers, et les rendez-vous peuvent se faire en visioconférence. Ceci peut s’appliquer aussi bien pour les rencontres avec les clients que les entrevues avec les professionnels bancaires.

Ceux qui souhaitent s’entretenir face à face avec un expert en vue d’optimiser leurs dossiers de prêt immobilier peuvent néanmoins demander un rendez-vous physique, lequel se déroulera dans le respect strict des mesures sanitaires.

IMPORTANT

Pour leur part, les particuliers ayant des difficultés à rembourser leurs crédits en cours peuvent bénéficier des conseils des experts dans le choix de la solution adaptée à la situation de chacun.

D’ailleurs, en ce moment, certaines banques font preuve de plus de souplesse à l’égard des emprunteurs. Différentes mesures d’aide sont ainsi prévues, telles que :

  • la suspension du remboursement pendant une période déterminée ;
  • l’allongement de la durée du crédit pour faire baisser les mensualités ;
  • l’ajustement du crédit relais à la situation de la personne.

Pas de remontée de taux en perspective

Selon l’estimation de certains experts du crédit, les taux ne devraient pas enregistrer une hausse dans les prochaines semaines même si les banques ont coutume de resserrer les conditions d’emprunt à l’approche de la fin d’année.

Ils veulent tout de même rester prudents en précisant que

Les taux ne vont pas remonter si le confinement ne se poursuit pas au-delà du 1er décembre.

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Un marché immobilier tendu et des biens qui grimpent encore

Ce qui est rare est cher !

Lorsqu’un bien vient à se raréfier sur le marché, il connait une inflation spectaculaire. Ceci est d’autant plus vrai dans le secteur de l’immobilier.

IMPORTANT

Et force est de constater que, depuis le déconfinement, les biens disponibles sur le marché se font rares. La raison en est, bien évidemment, l’arrêt complet des chantiers au plus fort de la crise et le retard de livraison des logements neufs qui en a découlé.

Les professionnels du secteur avancent également l’hypothèse que le durcissement de l’accès aux crédits immobiliers pour les ménages modestes constitue un facteur majeur de la hausse des prix.

En effet, ce sont actuellement les ménages les plus aisés qui obtiennent les financements nécessaires et leurs revenus leur permettent d’accepter les exigences élevées des vendeurs.

Conscients d’être en position de force, ces derniers se montrent également inflexibles sur le prix demandé.

Résultat : les marges de négociation se réduisent pour les acheteurs.

Une hausse généralisée

Avant l’arrivée du coronavirus dans le pays, les observateurs aimaient relever les disparités entre les villes de l’Hexagone, le contraste entre le comportement du marché dans les métropoles et celui des villes dites « moyennes ».

Mais cette fois, tous les marchés semblent converger dans la même direction. Seule l’ampleur de la hausse permet de les distinguer.

IMPORTANT

Près d’un tiers des villes de plus de 100 000 habitants (28 %) affichent une hausse de prix à deux chiffres. Certains analystes y voient un effet de rattrapage.

Au début du confinement (en mars dernier donc), les observateurs se sont amusés à prédire l’évolution du marché immobilier une fois de retour à la normale. Beaucoup anticipaient ainsi une stabilisation, voire une baisse des prix. Pour le moment, c’est tout le contraire qui est en train de se produire.