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Ce qui est rare est cher !

Lorsqu’un bien vient à se raréfier sur le marché, il connait une inflation spectaculaire. Ceci est d’autant plus vrai dans le secteur de l’immobilier.

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Et force est de constater que, depuis le déconfinement, les biens disponibles sur le marché se font rares. La raison en est, bien évidemment, l’arrêt complet des chantiers au plus fort de la crise et le retard de livraison des logements neufs qui en a découlé.

Les professionnels du secteur avancent également l’hypothèse que le durcissement de l’accès aux crédits immobiliers pour les ménages modestes constitue un facteur majeur de la hausse des prix.

En effet, ce sont actuellement les ménages les plus aisés qui obtiennent les financements nécessaires et leurs revenus leur permettent d’accepter les exigences élevées des vendeurs.

Conscients d’être en position de force, ces derniers se montrent également inflexibles sur le prix demandé.

Résultat : les marges de négociation se réduisent pour les acheteurs.

Une hausse généralisée

Avant l’arrivée du coronavirus dans le pays, les observateurs aimaient relever les disparités entre les villes de l’Hexagone, le contraste entre le comportement du marché dans les métropoles et celui des villes dites « moyennes ».

Mais cette fois, tous les marchés semblent converger dans la même direction. Seule l’ampleur de la hausse permet de les distinguer.

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Près d’un tiers des villes de plus de 100 000 habitants (28 %) affichent une hausse de prix à deux chiffres. Certains analystes y voient un effet de rattrapage.

Au début du confinement (en mars dernier donc), les observateurs se sont amusés à prédire l’évolution du marché immobilier une fois de retour à la normale. Beaucoup anticipaient ainsi une stabilisation, voire une baisse des prix. Pour le moment, c’est tout le contraire qui est en train de se produire.